25 nov. 2011

The grasshopper lies heavy



            Ce qui fut écrit devait arriver
                Le récit à pris corps
                    Le corps s'en est allé
                          La roze du soir s'éteindra  à l'aurore







7 nov. 2011

Aïe!

     On rigole plus! La récré est finie.
Voilà un site qui va être particulièrement surveillé dans les heures qui viennent. Il s'agit de celui de l'IAEA, avec cette jolie bannière pleine de poissons, comme ceux qui baignent allègrement dans les eaux riantes des côtes Japonaises.
http://www.iaea.org/

        La Top Story du jour, le rapport concernant Fukushima, compilations de diverses sources (NISA, MEXT, METI, TEPCO) et dans lequel il est soigneusement évité de mentionner le corium qui fâche, devrait céder la place au rapport présenté par le directeur général, le Japonais Yukya Amano, concernant le nucléaire iranien, objet de litige qui attise les haines de part et d'autres
De toute manière, le rapport n'est pas encore sorti, mais l'affaire semble pliée, sur la base de documents fournis à l'IAEA. Vu le danger que fait courir cette situation au monde entier, il est à espérer que leur sources soient plus fiables que TEPCO and Co.  :-((
A se demander pourquoi attendre la publication d'un tel rapport, d'ailleurs, tellement ils ont l'air d'avoir envie de se foutre sur la gueule les uns et les autres

A croire qu'ils veulent donner raison aux annonciateurs de "2012, la fin du monde en HD et en surround 7.1"

Quand je pense qu'à l'ouverture de ce blog, en 2009, je dénonçais avant sa sortie ce navet véhiculant une idéologie puante, à base de: "regardez quel grand coeur j'ai, je sauve les deux mouflets du maffieux russe (mais le reste du monde peut crever, à commencer par les ouvriers qui ont construits les zolis batos qui vont sauver ma petite famille). Voilà qui véhicule vraiment, et à grande échelle, avec les moyens d'Hollywood et de Sony, la Peur, le Catastrophisme, et a relancé, relayé et propagé toute cette propagande autour d'une date supposée être la fin du monde. 

      Le nucléaire, ce n'est pas seulement de gentilles centrales qui fournissent plein d'électricité pas chère, on avait tendance à l'oublier, et on risque bien de se voir rappeler douloureusement l'application première de cette technologie, telle qu'elle a été inaugurée à Hiroshima, en Aout 1945. En '57, on a formé l'IAEA, et on a dit: plus jamais ça! Maintenant, le nucléaire, c'est Bien. l'Atome pour la Paix. Après quelques longues années de sueurs sur fond de guerre froide et de propagande, on pensait en avoir fini avec la crainte du nucléaire militaire. Enfin du moins on ne parlait plus trop de l'arsenal existant. On a construit de jolies centrales, on nous a vendu des fours à pyrolyse qui consomment encore de l'énergie électrique après avoir cuit le plat, des chauffages tout-électriques dans des maisons mal isolées, ainsi de suite. Tout allait bien, ou presque, on avait oublié les ogives.
        Las, comme s'il n'y avait pas assez de problèmes sur terre en ce moment, voici que plane à nouveau l'ombre des bombes. Et il ne faut pas se voiler la face, le risque d'attentats corollaires en prime. Au demeurant, le pays qui possède l'arme déjà atomique et obtient le plus gros score au nombre d'habitants par réacteurs nucléaires ferait bien de regarder ou il va mettre les pieds, dans cette histoire.

      Et est-ce un hasard, si l'on parle ces jours-ci de la résurgence de Stuxnet, le ver qui s'attaquaient aux centrifugeuses Siemens, sous la forme de Duqu, comme je l'indiquais dans le billet précédent? La guerre est déjà lancée au niveau informatique, avec pour but la destruction ou la paralysie de systèmes essentiels dans l'énergie, l'industrie, la défense, les communications. Quand à  ce qu'un petit malin reprogramme ce ver ou s'en inspire pour créer un parasite encore plus dangereux, ce n'est qu'un question de temps.

Et le rapport avec Fukushima, me direz-vous? Aucun, bien sûr, si ce n'est que les médias qui avaient oublié Fuku vont avoir un nouvel os à ronger, et de taille celui-là! Le printemps arabe, c'était juste l'apéritif. On attaque le plat de résistance. Au menu: Est-ce que l'on doit laisser tout le monde bénéficier des bienfaits du nucléaire, y a-t-il du bon et du mauvais nucléaire? Mais je doute fort que cette question soit abordée sous cette forme, du moins dans les grands médias. Alors, vous pensez, Fukushima...

4 nov. 2011

ça pue...

Nucléaire: Après Stuxnet, les centrales craignent-elles Duqu?
Descendant de Stuxnet, qui était censé avoir ciblé les projets nucléaires Iraniens, Le ver Duqu s'introduit par une faille de Windows.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/11/03/1207242-le-virus-duqu-s-attaque-a-la-france.html
http://www.01net.com/editorial/545798/duqu-infecte-windows-en-exploitant-une-faille-zero-day/
http://tempsreel.nouvelobs.com/high-tech/20111103.ZDN6031/la-france-touchee-par-le-virus-duqu.html

Remarquez, on s'en doutait depuis la gestion laxiste (laxative?) de Fuca-shima:

Pas de panique, un remède va être mis au point:
http://www.commentcamarche.net/news/5857136-microsoft-soigne-le-mal-duqu
Mais en attendant, surfez couvert....
http://www.toocharger.com/fiches/windows/bitdefender-outil-de-suppression-duqu/73516.htm


3 nov. 2011

Nouvelle réaction (suite)

Les bonnes nouvelles se suivent. A Tokyo, on est soulagé, pas de contamination due à la centrale de Fukushima, juste quelques bouteilles de Radium en goguette.
http://www.gen4.fr/blog/2011/11/setagaya-ou-la-banlieue-du-radium.html
Parait que ça donne du goût au saké. Y a-t-il d'accortes geishas luminescentes au fond de ces bouteilles?

Et concernant le réacteur 2, pas de fission du Corium, juste une toute petite fission spontanée du Curium (Curium 242 et 244). Selon Tepco and Co, of course.
http://ex-skf.blogspot.com/2011/11/xenon-in-reactor-2-tepco-now-says.html

Re-ouf! On est soulagés.
Ou pas..

Facteur réaliste

Nouvelle suite (N°45) sur le blog de Dominique Leglu:
http://sciencepourvousetmoi.blogs.sciencesetavenir.fr/archive/2011/11/01/fukushima-suite-45-rendez-vous-en-2022.html?c
Avant de songer à retirer le combustible, (pas avant 2022), il serait bon de se pencher sur l'assiette du Japon:

fin de l'article de Dominique Leglu:

"selon le groupe d’experts de l’AIEA, après examen de résultats préliminaires de travaux effectués au Japon, le césium (dont un des isotopes, le césium 137 a une demi-vie de 30 ans et demeure donc dans les sols) passerait moins facilement du sol aux plantes que ne l’avaient évalué de premiers travaux sur le sujet. Le facteur de transfert retenu jusqu’à présent était de 0,1. Autrement dit, comme on ne peut commercialiser du riz contaminé au-delà de 500 Bq/kg, les sols ne devaient pas dépasser 5000 Bq/kg… Ce sont ces niveaux qui vont être remis en question, l’équipe estimant que ce « facteur de transfert conservateur pourra être abandonné quand les tests seront terminés et que des facteurs réalistes auront été fermement établis ». Vu l’importance du riz dans la consommation quotidienne des Japonais, il faut espérer qu’un suivi tout aussi ferme (par des associations de consommateurs ?) de la radioactivité des lots de céréales finalement mis en vente sera effectué après adoption de ces nouveaux facteurs de transfert."


reprise du commentaire que j'y ai laissé:
« Ce facteur de transfert conservateur pourra être abandonné quand les tests seront terminés et que des facteurs réalistes auront été fermement établis ». En d'autre mots, on va encore modifier les normes, en l’occurrence ces facteurs de transfert du sol à la plante? Les travaux qui concluent à l'opportune nécessité de revoir ces normes ont-ils eu le temps d'être vérifiés et validés depuis le 11 Mars? N'est-il pas curieux de s'apercevoir que ces niveaux vont être remis en question juste au moment ou le Japon se rend compte q"il ne pourra continuer à gratter et stocker la terre contaminée? Pratique pour pouvoir réutiliser des terres qui autrement auraient été jugées légalement impropres à la culture. Quand à la surveillance des lots de riz par des associations de consommateurs, il y a tout à craindre qu'elle ne puisse être menée en toute quiétude et impartialité: En cas de litige on obtiendra au bout du compte deux mesures, les officielles, dont il est à parier qu'elles seront compatibles avec les nouvelles normes, et celles des associations qui, si elle dépassent ces nouvelles normes, seront aussitôt soumise à la critique et à la suspicion. Quand on voit les pression du gouvernement pour que les Japonais ne mesurent pas eux-même leur environnement, et les critiques acerbes qui fusent à chaque vidéo de particulier muni d'un dosimètre ou compteur Geiger, je souhaite bien du courage au Japonais pour s'assurer de l’innocuité de leurs aliments dans les années à venir.

complément non posté  (pour ne pas squatter le fil du blog)
On pourra m'objecter que la norme actuellement en vigueur est toujours de 500 Bq/Kg pour les aliments, et qu'il ne s'agit que de revoir à la hausse le taux de radioactivité des sols cultivable. Soit. Mais je suis  prêt à parier que remettre en culture des sols plus hautement contaminés contribuera à la longue à produire des récoltes qui dépasseront les 500 Bq/Kg. Que fera le gouvernement Japonais à ce moment. Il remontera d'un cran et établira des nouvelles normes qui permettront de commercialiser la majeur partie du riz et des autres cultures. Si par exemple on arrive à une moyenne de 900 Bq/Kg, une étude opportune prouvera que l'on avait des normes trop restrictives et qu'il est temps d'établir une nouvelle norme "réaliste", à 900 Bq/Kg, en dessous de laquelle, selon la formule consacrée, "il n'y a pas de risques pour la santé".
Mais il est aussi à parier que d'ici là tout le monde se sera désintéressé de ce qui se passe aux alentours de Fukushima...Il y aura peut-être bien quelques affreux  Khmers Verts pour crie au scandale, mais, la crise aidant, il faudra bien nourrir les populations, et les révisions à la hausse seront admises, de gré ou de force.
Et cette même crise reverra aux oubliettes tout projet d'étude des risques liés aux faibles doses, comme celui que j'évoquais à la fin du billet du 28 Octobre. Par contre, je ne serais pas étonné d'apprendre que Monsanto brevette bientôt un riz OGM capable de prospérer sur des sols contaminés, et même d'en tirer parti en invoquant la fumisterie de l'hypothétique hormèse. La folie ne peut engendrer la raison.
Pessimiste, moi? Non. Comme les nouveaux seuils: réaliste.

2 nov. 2011

Nouvelle réaction?

Tepco reprend les injections de Bore dans le réacteur 2. Xenon 133 et 135 détecté à l'intérieur du réacteur.     ( Mais ou précisément? Dans la cuve, hors de la cuve?)

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeM5hIbT6PtDhJyXTVfEUln3sYe0tk4Q?docId=CNG.7b1b7bfc64ad2607fb118d5cf4079b7b.3f1

Pourtant, on nous avait annoncé que tout était sous contrôle, pression OK et température en dessous de 100 degrés. Serait-il possible qu'il s'agisse de ce facétieux Corium. Oups, j'ai dit le mot qui fâche, désolé (ou ais-je fourré mon smiley Michel Denisot?). Je me doit de respecter la présomption d'innocence, accusé un pauvre corium sans défense, c'est pas bien. Mea culpa. D'ailleurs, certains journalistes qui font bien leur boulot ont eu la "réaction"  approprié: on minimise, et pas qu'un peu, jugez vous-même, rien que le titre. Morceaux choisis, ça pourrait servir pour un certain bêtiser (la mise en gras est de mon fait)


"Nouveau pépin à la centrale de Fukushima Dai-ichi

TOKYO - La présence d'un gaz radioactif associé à la fission nucléaire a été détecté à la centrale de Fukushima Dai-ichi, ce qui pourrait indiquer qu' un des réacteurs ne fonctionne pas correctement , ont annoncé mardi des porte-parole gouvernement
.......

Hiroyuki Imari, un porte-parole de l'Agence de sûreté nucléaire japonaise a affirmé que la présence de gaz ne constituait pas de problème majeur."


source:http://www.journalmetro.com/monde/article/1013002--nouveau-pepin-a-la-centrale-de-fukushima-dai-ichi




Ah, ben, encore un fois, on est rassuré, alors. C'est fout ce qu'on a comme nouvelles rassurantes depuis des mois, on serait vraiment mauvaise langue de s'inquiéter pour ces babioles. Encore un petit verre d'eau?

31 oct. 2011

Au suivant!

Après l'Allemagne, l'Italie, la Suisse, c'est au tour de la Belgique, qui vient enfin de reconstituer un gouvernement, d'annoncer sa sortie du nucléaire.

La Belgique redoute de se retrouver dans le noir après l'annonce dimanche d'un accord sur la sortie du nucléaire à partir de 2015 et la mise en garde sur sa dépendance formulée par Electrabel, filiale du groupe français GDF-Suez qui gère les six centrales du royaume. 

Depuis quand une filiale d'une compagnie française se permet d'agiter le spectre des coupures de courant et d'intervenir dans la politique de l'énergie d'un pays? Si c'est pas de la pression, ça y ressemble fort. Comme quoi il est très difficile de séparer le technique du politique, surtout dans le domaine du nucléaire.

D'autant plus qu'il s'agissait là encore de prolonger d'anciennes centrales. En fait la sortie du nucléaire était prévue depuis 2003.
http://www.tdg.ch/depeches/monde/belgique-fermera-centrales-nucleaires-2015

En France, la place de l'énergie nucléaire "n'a pas à se négocier" (lol, et pour cause, on nous l'a imposé) selon NKM, la ministre qui martelait il y a quelques mois sur France2: "A l'heure actuelle, on ne sait toujours pas démanteler les centrales solaires".
http://www.lemonde.fr/europe/article/2011/10/31/la-belgique-va-sortir-du-nucleaire_1596364_3214.html



le titre de ce billet est évidemment une allusion à la chanson du grand Jacques Brel

28 oct. 2011

Pacifique Poubelle

Dans le post précédent, je vous faisait part de la contamination de l'océan, et des courants qui allaient disperser   et diluer la radioactivité au grand bénéfice de la chaîne alimentaire marine. Juste à propos, l'IRSN publie nune mise à jour de sa note sur l'impact sur le milieu marin, reprise dans un cour article du monde, qui bien entendu passera largement inaperçu.
http://www.irsn.fr/FR/Actualites_presse/Actualites/Pages/20111027_Accident-fukushima_impact-rejets-radioactifs-milieu-marin.aspx
http://www.lemonde.fr/planete/article/2011/10/27/fukushima-rejets-records-d-elements-radioactifs-en-mer_1595116_3244.html#ens_id=1493262&xtor=RSS-3208

Morceaux choisis du PDF:
La mise en gras est de mon fait, et ne correspond pas toujours à celle pratiqué sur le résumé de l'IRSN (allez savoir pourquoi;-)
 http://www.irsn.fr/FR/Actualites_presse/Actualites/Documents/IRSN-NI-Impact_accident_Fukushima_sur_milieu_marin_26102011.


"En interprétant les résultats de mesure de césium 137 dans l’eau de mer, l’IRSN a actualisé son estimation de la quantité totale de césium 137 rejeté directement en mer du 21 mars jusqu’à mi-juillet. La valeur ainsi obtenue est de 27.10 puissance 15 Bq, (NB environ deux fois plus que l'estimation de l'IRSN en Juillet) la majorité (82 %) ayant été rejetée avant le 8 avril. Ce rejet radioactif en mer représente le plus important apport ponctuel de radionucléides artificiels pour le milieu marin jamais observé. Toutefois, la localisation du site de Fukushima a permis une dispersion des radionucléides exceptionnelle, avec un des courants les plus importants du globe qui a éloigné les eaux contaminées vers le large dans l'océan Pacifique."


La dernière phrase illustre bien le propos que je tenais hier (et depuis le début des relâchements en mer). Tout le monde se fout comme d'une guigne de ces rejets en mer, et l'IRSN se félicite même de la "dispersion exceptionnelle" qui va d'ailleurs emmener la contamination sur la même route maritime que celle empruntée par les déchets. Mais du moment que c'est "dispersé" sous le tapis de l'océan, loin des yeux et des appareils de mesures, le problème est évacué. Mais cette contamination si commodément évacuée par la grande porte des courants vers le centre du Pacifique aura une fâcheuse tendance à revenir par la fenêtre cyclique de ces mêmes courants. Cependant, comme on nous assure que c'est suffisamment et exceptionnellement  dispersé, on ne devrait pas craindre un retour de bâton du si bien nommé Pacifique. Et pourtant, quelques lignes plus loin l'IRSN reconnait:


"le retour dans cette zone d'eaux marines antérieurement polluée par les rejets de 
l’accident Fukushima Dai-ichi, sous l’effet de la recirculation des masses d’eau dans la zone 
du pacifique nord-ouest. Ce phénomène pourrait empêcher ou retarder le retour à des 
niveaux de concentrations en césium 137 comparables à ceux qui préexistaient  avant 
l'accident (entre 0,001 et 0,004 Bq/L)"


Nous y voilà. On suivra don attentivement la route de l'île de déchets qui fera elle aussi son petit tour circulaire.

.

Enfin, la présence éventuelle d’autres radionucléides persistants, comme le strontium 90 ou le plutonium, n’a pas été suffisamment caractérisée par des mesures. 


Etant donné que les recherches concernant le Plutonium ont été stoppées sur le territoire Japonais, on les voit mal s’occuper de sa présence dans les eaux du Pacifique.






A titre indicatif, cet apport global de 27.10 puissance 15 Bq de césium 137, dilué dans l'ensemble du Pacifique en supposant qu’il reste entre 0 et 100 mètres de profondeur, (NB supposition gratuite)conduirait à des concentrations associées (0,004 Bq/L) qui doubleraient le bruit de fond rémanent dans l’eau de mer dû aux retombées des essais nucléaires atmosphériques (0,002 Bq/L). Bien que mesurables avec les techniques actuelles, ces concentrations ne représenteraient que le 3000
ème des concentrations naturelles en potassium 40 dans l'eau de mer (12 Bq/L). Le césium est essentiellement dissous dans l'eau de mer et restera mesurable durant des décennies ; ainsi, le césium 137 résultant des essais nucléaires atmosphériques des années 1960 est encore clairement identifiable à l'échelle mondiale


C'est rassurant :-(((. Ou comment justifier le doublement de la pollution du au seul accident de Fukushima par les saloperies antérieurement déposées par le nucléaire militaire, d'ou le civil découle. C'est ça, la folle logique du nucléaire.

Concernant les cartes incluses dans ce document.
La figure 2 est établie selon des données TEPCO MEXT. On a appris à jauger de leur fiabilité depuis 7 mois, donc, pour ma part, je sors les pincettes.
Pour la figure 8, l'aspect rassurant vient de la profusion de points blancs (moins de 500Bq/Kg) par rapport aux points noirs (plus de 500Bq/Kg). Bien entendu, nous parlons là de normes "politiquement" établies:
à 490Bq/Kg = point blanc, c'est gagné, tu peux en acheter et en manger autant que tu veux. C'est pratique les cartes normées à la place des tableaux chiffrés...
Il y a bien la figure 9, mais pour la précision autour de la norme des 5OO Bq/Kg, on repassera. Vu la dispersion des données, rien d'exploitable ne peut sortir d'un tel tableau.

Pour la conclusion, mon chat est du même avis:
Ainsi, même si la contamination en césium dans l’eau de mer a fortement diminué à proximité 
de la centrale de Fukushima Dai-ichi, il est justifié de maintenir une surveillance des espèces 
marines pêchées dans les eaux littorales de la côte nord-est du Japon. 


Cependant, ils auront déjà du mal a faire un suivi correct chez les Japonais, alors pour les poissons...
Surtout que certains pêcheurs préfèrent désormais accoster dans des ports plus éloignés ou leur cargaison ne sera pas soumise à des contrôles.
Quand on voit que, comme rapporté par Harry Bernas dans les commentaires du dernier billet de blog de Dominique Leglu, un projet d'étude sur les effets à long termes sur la santé après Tchernobyl va sans doute être "avorté", toute promesse ou recommandation d'études future reste un effet d'annonce, jusqu'à ce que le problème soit dilué et exceptionnellement dispersé dans le flux de l'information, ce qui hélas arrivera bien plus vite que la fin de vie du Césium dans le Pacifique.