11 avr. 2011

Niveau 7?

     Celà ne fait hélas que confirmer les infos qui circulaient (et que nous avons relayées) quand à la gravité de la situation.
niveau 7= un rejet majeur de matières radioactives  s'est produit avec  des effets considérables sur la santé et l'environnement .

Hier encore, on nous disait que le danger était écarté, que la radioactivité avait fortement baissé, que la pollution sur le reste du monde était négligeable. S'est-il produit quelque chose subitement, suite aux deux répliques subies, ou est-ce un aveu qu'on nous a mené en bateau...

Il faut se rappeler que jusqu'à hier, on pouvait lire dans certains articles de presse et documents que l'accident n'était que de niveau 4 (nombreuses archives à l'appui). Aujourd'hui, on nous dit qu'on passe de 5 à 7.
Quel tour de passe-passe!
Mais l'info véritable, mesures à l'appui, que ce soit en Rems, Sieverts, Becquerels pour étayer tout ça, elle est ou? l'eau "faiblement contaminée?" reversée dans le Pacifique, très précis comme info, merci.

     On a gentiment quémandé un droit essentiel celui d'être informé. On ne va pas se contenter d'élever la voix, cette fois.
L'accident est passé du niveau 5 au niveau 7, il faut que la réaction citoyenne prenne le même chemin et saute le niveau 6, les pétitions en ligne, c'est bien gentil mais ça ne suffit plus pour se faire entendre. Alertons nos proches, descendons dans la rue,  demandons des comptes à nos états, notre presse, nos élus proches, et réclamons une actions internationale concertée sur l'aide d'urgence à apporter à Fukushima.
       Pour ma part, j'ai déjà "vécu" Tchernobyl, cette fois j'ai essayé calmement de m'informer le plus clairement possible, et ce fut un parcours de combattant, jusqu'à apprendre sur le tas à créer un blog pour essayer de rassembler ce que l'on pouvait glaner de-ci de-là, sans tomber dans la parano, faire le tri, vérifier les sources, tenter de faire un boulot de journaliste parce que ce boulot n'est plus assuré correctement (sauf ici, et j'espère que ça pourra durer), faute de moyens ou par pression, je ne sais. Mais force m'est de constater qu'on continue à nous prendre pour des buses, 25 ans après.
     L'info sur un sujet aussi grave ne doit pas être réduite aux marges et aux initiatives personnelles, si facile à décrédibiliser aux yeux de l'opinion. Il faut faire savoir à ceux à qui on a mandaté nos décisions que la coupe est pleine, et qu'il vaudrait mieux qu'ils répondent aux attentes et aux angoisses de la population avant que ça ne pète pour de bon, sinon, ça risque de faire mal, et personne ne veut de ça. Les tensions montent, le niveau 7 de la colère ne va pas tarder à être atteint, celui de la c..... ayant déjà Allègrement ;-) dépassé le mur du çon.

"Qu'est-ce que c'est? Une révolte?" Non Sire.

1 commentaire:

  1. comme je suis d'accord. Entre les loufiats du nucléaire qui trollent, les journalistes qui se taisent, et la presse oligarque qui désinforme, c'est pas facile de se faire une idée, à titre "d'humain sur terre" de la réalité de la cata au Japon. Sans compter que rien ne "fuie" sur d'autres centrales japonaises, exceptées les radiations et pollutions dans un silence BP, euh total pardon.

    Zaza C

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